Aimeriez-vous vivre dans l’univers de Albert Edelfelt (1854-1905), peintre finlandais, ou celui du peintre italien Giovanni Boldini (1842-1931)? Ils ont tous les deux fait l’objet de belles expositions récentes au Petit Palais.
A vous de décider!
Commençons par Edelfelt qui fut l’élève à Paris du peintre Jean-Léon Gérôme, auquel le quai d’Orsay a consacré il y a quelques années une remarquable rétrospective.
Au musée des Beaux-Arts d’Helsinki, j’avais vu certains tableaux de ce peintre de plein air et portraitiste, patriote aimant son pays, qui en a restitué la lumière. Il s’est d’abord essayé au genre historique avant de s’orienter vers les tableaux d’extérieur et les portraits.
J’ai retrouvé les regards pénétrants des enfants, comme celui de sa soeur

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et de sa mère (détail)
20220629_120919 ou de cette petite fille tricotant une chaussette
20220629_123547Revu ces enfants de milieux très modestes (enfants d’ouvriers attendant le retour de leur père ou orphelins apprenant le métier de tailleur, détails)
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Comme ces enfants de milieux aisés et très aisés, Michel et Xenia enfants du tsar Alexandre III, ou, tout de blanc vêtues, ces petites filles, jouant au jardin du Luxembourg à Paris sous la surveillance de leur nourrice (détails)

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On découvrait de très beaux portraits de Louis Pasteur, dont celui-ci dans son laboratoire (détails) qui a rencontré un énorme succès au Salon de 1886.
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Ainsi que la vie des paysans de sa région natale, comme ce service divin en plein air (détails)
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Ou cette scène devant l’église (détails)

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On est loin des portraits de cette charmante jeune fille, prénommée Virginie, peints lors de son séjour parisien en 1879-1880.
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