(On peut être une) Nifty et Happy Quinqua (le blog du mois)
Happy Quinqua est apparu en octobre 2011 dans la bloggosphère.
Malgré un post inaugural qui s’ouvrait par ces lignes un peu désenchantées: « Comment survivre à Paris quand on est une femme, célibataire, entre 2 jobs, entre 2 hommes et entre 2 âges ?Arrêter de travailler, être célibataire et avoir 50 ans, sont 3 défauts majeurs. Surtout après “avoir été”. Il faut alors se faire à l’idée d’être moins invitée, d’être placée en bout de table, et d’être confrontée à un vide abyssal qui menace toujours un équilibre psychologique difficile à obtenir et facile à perdre. La solution pour garder son rang et sa réputation en société : faire croire qu’on est active, s’inventer des amants, et ne jamais dire son âge. », on sent que….
… que cette Happy Quinqua ne manque pas d’amis ni de ressources culturelles (de l’opéra à la corrida) ou de charme, ce charme et ces ressources grâce auxquels elle ne doit pas souvent se trouver reléguée en bout de table.
Il n’est qu’à voir cette photo de Mylène, alias Happy Quinqua, parue dans le Marie-Claire d’avril 2012 pour illustrer l’article « Faire jeune. Les secrets de celles qui ne paraissent pas leur âge ».
A peu près au même moment, Mademoiselle Happy Quinqua nous livrait un post témoignant des effets de son charme sur les (jeunes) hommes germanopratins. Elle nous parle d’un Monoprix rive gauche, supposons que ce soit celui de la rue de Rennes à quelques encâblures de l’église Saint-Germain-des-près. Entre le pesage des courgettes et le choix du vernis à ongles, elle lorgne ce « très joli garçon, grand, mince, musclé » et toc, un numéro de téléphone gagné!
Seulement, la cachottière, elle n’a pas dit à ses lecteurs/trices ce qu’il est advenu de ce téléphone! A-t-il servi à recueillir les épluchures des courgettes? A-t-il permis des moments flamboyants? La culture, l’opéra, les corridas, c’est bien joli mais l’amour dans tout ça? On attend la réponse à cette question!
A vous, à nous, l’été et les beaux jeunes gens esseulés dans les Monop’ (ceux des beaux quartiers de préférence mais qui sait, l’amour se trouve peut-être aussi au kebab du coin ou à la supérette, rayon glaces….)!
A propos : qu’on arrête d’employer le mot « cougar ». Nos écrivaines qui ont fait flancher de jeunes coeurs (George Sand, Colette, Simone de Beauvoir) auraient trouvé ça grotesque.
8 Comments
Laisser un commentaire Annuler la réponse.
Abonnez-vous au flux de Niftyfifty!
- Famille, je vous hais (ou pas) 23 juillet 2023
- Félicité Herzog. Une brève libération 24 mai 2023
- Michel Houellebecq. Anéantir 10 avril 2023
Ah merci Nifty fifty, pour ce re-routage amical.
C’est bon de se sentir appréciée, et nos blogs respectifs sont là pour ça : embaumer nos petits cœurs chahutés par la vie. J’aime bien votre blog aussi et ses références culturelles, ‘je vais moi-même tenter de rajouter quelque ingrédient littéraire à ma recette. Alors pour répondre à votre question « qu’est devenu le jeune garçon aux muscles allongés ? » Il était vendeur dans une boutique du coin (le Monoprix est celui de la rue du Bac), nous avons pris un café. Je l’ai trouvé charmant mais trop jeune et trop immature pour croquer un morceau de cougardise gourmande. Il aurait fallu coacher l’oiseau, le prendre en charge, bref s’occuper de lui quoi. J’ai un fils de 24 ans et une fille de 19 pour ça. Je n’ai donc pas donné suite aux quelques textos ambigus qui ont suivi ce café. Mais c’était bien agréable tout ça. happy quinqua requinquée !
Le prochain sans nul doute saura être plus affirmé…
A moins qu’un autre passage à ce Monop -ou à un autre, car les garçons, comme les vendeurs, voyagent- fasse changer d’avis la Happy Quinqua…
Même en travaillant (donc en étant totalement indépendante financièrement), être célibataire et avoir (plus de) 50 ans sont des défauts majeurs. Les multiples intérêts culturels (entièrement d’accord de l’opéra à la corrida) ou sportifs (du ski à la plage) procurent peu d’opportunités. Le TGV? L’avion? Genre « Last Chance for Love ». Seulement dans les films. Alors le Monop’ ? Nous y avions pensé : http://matchingpoints.wordpress.com/2011/07/30/comment-trouve…0-mode-demploi/ , mais pas pour y trouver un troisième enfant !
D’autres posts s’imposent sur ce sujet! J’y travaille…
[…] Aller au contenu AccueilQui suis-je ? ← (On peut être une) Nifty et Happy Quinqua (le blog du mois) […]
Trop facile de ne pas donner suite aux textos…c’est une habitude assez bizarre de la part de beaucoup de françaises de « zapper » les hommes sans même donner la moindre explication.
Rares sont celles qui prennent leur courage à deux mains pour simplement s’exprimer et dire « bonjour, j’ai passé un bon moment avec toi mais je n’ai pas envie de continuer parce que çi ou ça »…au lieu de ça, elles zappent, ignorent. C’est ça le comportement « civilisé » dont on fait l’éloge à Paris ?
Il m’est aussi arrivé de sortir avec des hommes de 25-30 ans, et chaque fois que cela n’a pas fonctionné, je leur ai tout simplement DIT. Et ils ont souvent été reconnaissant que je leur dise tout simplement que je ne souhaitais pas continuer au lieu de la jouer « pas courageuse » et de les laisser sans aucune explication.
Je crois qu’être adulte c’est être responsable…pas fuir les problèmes ou les explications.
Ma foi, ma foi.. je suis plutôt d’accord! Tout le monde mérite, sinon une explication car c’est un mot un peu sévère, du moins une conversation. Et les jeunes gens peuvent apprécier en effet qu’on leur parle au lieu de les laisser tomber sans un mot ou de les insulter parce qu’ils sont trop ceci et pas assez cela, comme le feraient les jeunes filles de leur âge -ce dont ils se plaignent beaucoup-. Nous-mêmes apprécions bien une certaine franchise à condition que ce soit gentil… Il ne faut pas non plus être trop sévère avec Mlle Happy Quinqua, assumer la différence d’âge n’a rien d’évident non plus!
[…] de Matching Points et de Happy Q (Happy Quinqua de son ancien nom) dont j’avais déjà parlé ici est une excellente surprise. Je me suis sentie métamorphosée. Le masque tombe et d’un coup, […]