Ma voisine pose pour Edward Hopper (20e arrondissement)
Dans l’immeuble en face de chez moi, un étage plus haut, je vois souvent cette femme blonde, avec ses longs cheveux tressés qui fume, assise sur le rebord de la fenêtre.
La photo est un peu floue car je voulais aller vite pour ne pas être vue et ne pas donner l’impression de l’espionner.
Elle a toujours cette pose : le coude gauche appuyé à la rambarde, le regard tourné vers sa gauche.
Et cette tenue: cette robe de chambre bleu pâle.
On dirait vraiment une de ces femmes que peignait l’artiste américain Edward Hopper (1882-1967). La pose, les couleurs, l’immeuble en briques, tout est harmonieux.
Je lis une biographie de Hopper en ce moment, après avoir vu l’an dernier la magnifique rétrospective au Grand Palais et la ressemblance m’a frappée.
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5 Comments
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Vous êtes une bonne observatrice – et l’on se pose des questions : est-elle seule, ou fume-t-elle uniquement sur son balcon ? On peut aussi penser à « Fenêtre sur cour » de Hitchcock !
C’est vrai que c’est tout-à-fait dans cet esprit. Il y a un mystère aussi qui l’entoure je trouve…
C’est tout l’art d’Hopper, rendre la trivialité et le quotidien un brin mystérieux… La ressemblance est très inspirante !
La ressemblance est vraiment intéressante!
[…] week-end là, il faisait très beau à l’abri des petites bâtisses de plage. Edward Hopper aurait pu y trouver des sujets […]