Ce sont les deux derniers jours de la rétrospective Martial Raysse (né le 12 février1936) au Centre Georges Pompidou à Paris.

Martial Raysse devant une toile de 2012 « Ici plage comme ici bas »

La rétrospective présente une oeuvre assez multiforme, du mouvement du Nouveau Réalisme au Pop Art : assemblages d’objets en plastiques, néons géants parfois posés sur des peintures, « installations », peintures figuratives, petites et grandes sculptures, films, etc.


Il y a beaucoup d’inventivité dans son oeuvre, pas mal de gaieté et un renouvellement constant. Tournant le dos

à sa période pop après 1968, il s’est intéressé à la mythologie et aux techniques anciennes, esquissant une Diane juvénile et barbare,

Diane des Terrains vagues 1989

ou illustrant par 7 tableaux de la série Spelunca « Le songe de Poliphile » (Hypn-eroto-machia Poliphili), écrit en 1467 et publié en Italie en 1499.

Spelunca, le songe de Poliphile

Redécouverte des techniques anciennes, de la lumière du Midi. Et toujours, une vision sarcastique des choses, cette petite oeuvre de 2000 faisant écho aux morts sortant de leurs tombes au moment du Jugement dernier tels qu’ils sont gravés sur les tympans des églises romanes.

Mais espérons, chers amis…/