Déboutonner la mode (exposition)
Le musée des Arts décoratifs à Paris présente la collection Loïc Allio, acquise en 2012, riche de plus de 3000 boutons, du XVIIIème au XXème siècle. Ce Monsieur est tombé amoureux de son premier bouton de collection à 17 ans, il lui avait été donné par sa mère, brocanteuse, pour qu’il puisse payer ses études d’art à Paris.
Heureusement tous les boutons ne sont pas présentés à la queue-leu-leu, le musée a également sorti ses plus beaux atours : redingotes d’homme brodées du XVIIIème siècle, robes à crinoline et tournures du XIXème, modèles de Poiret, Dior, Chanel, Balenciaga, Courrèges..
Avec des boutons qui sont de petites oeuvres d’art : peints, brodés, sculptés, moulés, amoureux -chaque bouton porte un élément d’un message-,
fantaisie comme ceux réalisés pour Schiaparelli ou coquins pour les jarretières, militants et engagés même, que ce soit pendant la Révolution française (porter un bouton à l’effigie de la famille royale pouvait vous entrainer à la guilllotine) ou pendant la Seconde Guerre Mondiale.
L’exposition se conclut par des boutons réalisés par des artistes comme Giacometti. Toutes les matières, toutes les formes, tous les genres, y compris des microscopiques paysages en cheveux, sont représentés.
De nombreuses photos de mode également.
Jusqu’au 19 juillet, du mardi au dimanche. Si vous êtes à Paris ou pas loin, allez-y!
Autres photos à venir sur la page Face Book de mon blog.
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3 Comments
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Heureusement vous êtes là pour nous montrer ces photos parce que cette exposition va nous échapper. C’est vrai, ce sont des détails de la mode qui souvent font la différence !Bonne semaine
Quelle expo étonnante! J’aime beaucoup ces visites atypiques qui permettent de découvrir tout un monde… je pensais pas qu’il y avait de quoi avec de simples boutons!!
J’adore les boutons, je les traque sur les vide-greniers! Comme le musée a acheté la collection, une exposition permanente partielle sera sûrement mise en place.