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Cet été, comme chaque année, le cinéma américain nous propose des films pour nous distraire et nous surprendre.
Antman de Peyton Reed est le 12ème film des Studios Marvel. Scott Lang (Paul Rudd) est un escroc et cambrioleur de petite envergure que sa femme a quitté avec leur petite fille pour épouser un policier. Par hasard, Scott va tomber sur un secret très bien gardé : un costume spécial qui permet à celui qui le porte de devenir aussi petit qu’une fourmi et donc de pouvoir passer presque partout. Créé par le Dr Henry Pym (Michael Douglas), ce costume est très convoité par le bras droit du Dr Pym, Darren Cross (joué par le sexy Corey Stoll qui incarnait le député Peter Russo dans la saison 1 de House of Cards), qui voudrait bien percer ce secret et multiplie les expériences ratées.

Quand finalement il y arrive, c’est pour

se transformer en une sorte de gros bourdon (Yellowjacket) très méchant. Hope, la charmante fille du Dr Pym (Evangeline Lilly, rescapée de Lost) est prise entre l’homme-fourmi dont elle tombe amoureuse et l’homme-bourdon  dont elle est l’assistante. C’est un film distrayant avec de bons effets spéciaux, les scènes où Scott s’entraine à devenir tout petit sont très drôles. Paul Rudd est le sosie de Ben Affleck en plus petit (1,78 contre 1,92) pour qui aime ce dernier, c’est un bonus… J’aime beaucoup aussi les affiches américaines assez malicieuses.

Jurassic World de Colin Trevorrow m’a bien plu et plaira à qui aime les grosses (et parfois très très méchantes) bêbêtes préhistoriques.

Pour continuer à attirer les visiteurs, Jurassic Park doit trouver de nouvelles attractions. Il y a les monstres marins qui font le show, comme les dauphins en beaucoup plus gros et beaucoup plus agressifs, les promenades parmi les herbivores dans une sorte de bulle motorisée et, mais le public ne peut pas encore les voir, des dinosaures totalement nouveaux et pour cause, ils sont issus de manipulations génétiques, beaucoup de TRex, un peu de caméléon, quelques zestes de vélociraptor… Quand Indominus s’échappe de son enclos, suivi par beaucoup d’autres dont des ptérodactyles affamés, c’est la panique dans le parc. Owen (Chris Pratt), viril et musclé technicien qui fait chavirer la rousse Claire (Bryce Dallas Howard) dans ses bras arrivera-t-il à vaincre Indominus et à sauver les jeunes neveux de Claire, Zach et Gray? On n’en doute pas mais les rebondissements ne manquent pas et les effets spéciaux sont bluffants!

Renaissances (Self/less) de Tarsem Singh est un peu décevant. L’idée de départ est séduisante : si vous avez des millions de dollars à dépenser (250 au minimum), vous pouvez devenir immortel. C’est ce que propose à quelques happy few le laboratoire ultra-secret du Dr Albright (l’Anglais Matthew Goode). Damian Hale (Ben Kingsley), richissime promoteur immobilier qui a moins de 6 mois à vivre, fait le grand saut, se rend à la Nouvelle-Orléans, meurt et se retrouve dans un corps de jeune homme sportif (Ryan Reynolds, toujours peu expressif mais ça fait son charme!). Entrer dans le corps d’un autre n’est pas si simple que ça et un traitement anti-rejet est indispensable pour éviter hallucinations et autres troubles corporels. Mais ce corps tout neuf au fait, d’où vient-il exactement? A-t-il été conçu en éprouvette comme l’assure le jeune Dr Albright? Ou bien… Et pourquoi Damian est-il toujours suivi par des hommes de main? La vérité s’acquiert au prix de révélations pas très agréables et Damian rajeuni devra faire le choix de rester lui-même ou devenir un autre. Le film offre des vues magnifiques sur New-York, Central Park et la Nouvelle-Orléans. Le traitement romanesque de l’histoire est assez invraisemblable. Un promoteur qui dépenserait 250 millions de dollars pour devenir immortel ne se laisserait pas arrêter par quelques considérations morales.
Si vous aimez Ryan Reynolds, il est irrésistible dans The Voices de Marjane Satrapi, sorti il y a quelques mois.