« Avant d’aller dormir » (« Before I go to Sleep », aux éditions Sonatine, paru en 2011 et traduit de l’anglais par Sophie Aslanides) est typiquement le roman à lire pendant un long week-end froid d’automne, le prochain par exemple, en buvant du thé bien chaud avec quelques madeleines ou sablés « maison » sous la main.


Ce n’est certes pas un livre

exceptionnel, mais dans le genre « histoire abracabrante pas compliquée à suivre, et même pleine de grosses ficelles, mais dont on a envie de savoir la fin quand même », il est réussi.
C’est l’histoire d’une femme, Christine, qui n’a plus toute sa mémoire. Chaque matin, elle se réveille en pensant qu’elle a encore à peine plus de 20 ans. Elle a tout oublié des vingts années passées depuis, ne reconnait pas son mari, Ben, sa maison. Tous les matins, tout est à refaire. Tous les matins, Ben lui explique qu’il est son mari, qu’ils n’ont pas d’enfant. D’emblée, on imagine l’angoisse créée par une telle situation. Son mari part travailler et elle reçoit un coup de fil d’un mystérieux Dr Nash qui prétend être son psychiatre. Evidemment elle l’a oublié. Pour le lui prouver, il lui demande d’aller chercher au fond d’un placard un cahier qui est le journal intime qu’elle tient tous les jours et qui fait partie de la thérapie destinée à lui faire retrouver la mémoire.
Peu à peu quelques éléments reviennent.
Qui est vraiment Ben? Pourquoi lui cache-t-il des choses?
Comment tout cela va-t-il se dénouer?
Vous avez peut-être lu d’autres livres partant du même postulat. Dites ici quels sont les meilleurs!

Le vrai miracle de l’affaire, c’est le jackpot qu’a touché


S. J. Watson, Anglais de 42 ans.

Venant de l’univers paramédical, il décide de prendre des cours à la Faber Academy pour apprendre à écrire un roman. Premier essai réussi. Depuis la publication en avril 2011, il a déjà vendu 4 millions de livres dans 42 pays et l’adaptation cinématographique est en cours avec Nicole Kidman et Colin Firth dans les rôles principaux. Evidemment S.J. Watson n’est pas retourné travailler.
Il savoure ses moments de gloire!

Si les questions de mémoire et de déréglement des fonctions cérébrales, vous intéressent – c’est mon cas, quoi de plus fascinant?-, il faut absolument lire « L’homme qui prenait sa femme pour un chapeau » du neurologue anglais (mais qui exerce à New-York) Oliver Sacks. Sacks évoque quelques uns de ses cas les plus frappants dans des chapitres à la fois drôles et emplis d’une profonde humanité. Après avoir lu les « aventures » de ces différents patients, on voit le monde d’une autre façon.