Bonne fête Maman (c’est demain!)
Un extrait vintage de l’époque (les années 1970) où on pouvait encore fumer sur les plateaux-télé et où le centre commercial Parly 2, créé en 1969 aux portes de Versailles, était tout beau tout neuf. Le Petit Rapporteur, animé par Jacques Martin, avec le dessinateur Piem, Stéphane Collaro et Philippe Couderc, ironise sur la commercialisation de la fête des mères et offre un point de vue documentaire sur Parly 2, ses boutiques, son mobilier, sa décoration….
Pour la petite histoire…,
le promoteur de Parly 2 voulait appeler le site d’inspiration américaine qui comprenait le premier centre commercial français et les ensembles d’immeubles alentour, « Paris 2 » ce qui lui a été formellement interdit. Après recherches, le nom de Parly 2 mêle Marly et Paris. Construire des immeubles en même temps que le centre (les habitants des premiers immeubles sont en réalité restés assez longtemps dans la boue et l’attente du centre commercial) permettait d’avoir d’emblée une clientèle captive et proche. Pour promouvoir la vente des appartements, il a été fait appel pour une des premières fois en France, au concept d’appartement-témoin entièrement, joliment et astucieusement meublé, ce qui masquait la petitesse des chambres. De même, pour le centre commercial, l’architecte Claude Balick, a fait appel à des matériaux luxueux et conçu un aménagement destiné à amener les visiteurs à y rester autant pour boire un verre, déjeuner que pour faire du shopping.
En somme, on vendait du haut de gamme pour cadres souhaitant un environnement chic à deux pas d’une ville tout à la fois prestigieuse et d’un calme absolu (comprendre ennui), Versailles. L’auteur de ces lignes qui a visité, dans son enfance, le chantier dans la boue, ces fameux appartements-témoins et le centre commercial, a des souvenirs très nets de cette formidable opération publicitaire. Parly 2 a inspiré Jean Baudrillard pour son ouvrage la société de consommation (1970).
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Et oui, c’est demain… quand je pense que cela fait tant d’année que je me tape cette corvée, et pas de chance, j’ai pas d’enfant, moi, pour me la souhaiter! Remarque c’estpeut-être préférable, ça m’évite le collier de nouille, le pot à crayon, le cadre en pâte à sel, le sac en serpillière brodé, la plante verte ou (mais avec plus de moyens déjà et l’aide du papa), le robot ménager…