Dans le train vers la Normandie
Tous les jours, ou presque, je vois des femmes plus ou moins jeunes se maquiller intégralement dans le métro : fond de teint, blush, ombre à paupières, eye-liner, mascara, rouge à lèvres, le sac posé sur les genoux, les yeux rivés au poudrier, oublieuses des regards plus ou moins critiques posés sur elles.
Mais ça, c’est de l’inédit.
J’envie cette
coquetterie culottée!
Prendre le train en gros bigoudis roses, sans même poser dessus un petit foulard panthère (avec les bigoudis, on doit mettre un foulard panthère pour rester dans la touche vintage) pour les cacher…., ça annonce clairement qu’on n’est ni déprimée, ni en proie au doute, ni « rangée des voitures », si vous me passez la familiarité de l’expression.
Arrivée en Normandie, la dame les avait enlevés, ses cheveux platine n’étaient pas tout à fait nickel à l’arrière mais je n’ai pas osé reprendre une photo. Pas si âgée que ça d’ailleurs la dame, sanglée dans un manteau en cuir noir avec une capuche doublée de fausse fourrure léopard.
Prête à rencontrer le Monsieur du week-end!
La photo est floue. Prise en cachette et en vitesse avec mon téléphone mais je n’ai pas résisté.
C’était hier, le 8 novembre 2014.
Laisser un commentaire Annuler la réponse.
Abonnez-vous au flux de Niftyfifty!
- Famille, je vous hais (ou pas) 23 juillet 2023
- Félicité Herzog. Une brève libération 24 mai 2023
- Michel Houellebecq. Anéantir 10 avril 2023