De 2017 à 2018….
2017 a été une année fatigante et pleine d’évènements en tout genre.
2018 reste dans le même registre.
Après avoir déménagé pour la seconde fois en moins d’un an, et m’être cassé le poignet une semaine après être arrivée dans mon nouvel appartement, j’ai passé une très grande partie de mon temps à voyager pour le travail, un peu comme en 2016: Australie, Macédoine, Tanzanie, Estonie, Mexique, Vietnam, Kew près de Londres, parfois avec à peine deux jours entre chaque voyage.
Assez absente sur ce blog, faute de temps. Une montagne de cartons à vider. Des travaux à finir. Une candidature à un nouveau poste.
La geekitude ne m’a pas tout à fait quittée puisque j’ai ouvert un compte instagram, alimenté avec du streetart et des graffs.
A la fin de l’année, je décide de me faire opérer du pied gauche (même côté que le poignet, tiens!). En soi, bonne décision puisque j’avais parfois de vraies douleurs à la marche. Décision que j’aurais sans doute dû prendre plus tôt : le chirurgien a dû me casser quatre orteils pour tout redresser. Je passe sur la douleur franchement pénible. 5 mois après l’opération, je ne peux toujours pas mettre de chaussures « normales ». Je trouve le temps long.
Ce qui est étrange, c’est que rien ne se remet en place très vite. Opération en urgence ou planifiée, le résultat est le même : la partie atteinte est rouge-violet, ce qui est boudiné ne déboudine pas rapidement, la peau est fripée et certains mouvements sont impossibles et douloureux pendant de longues semaines
J’en ai refait l’expérience récemment : une chute dans le métro de Bruxelles, lors d’un déplacement professionnel le mois dernier, et boum, deux côtes cassées.
On s’en sert tous les jours des côtes, ou plutôt des muscles qui y sont attachés : tirer une porte un peu lourde, se tourner dans le lit, ouvrir son lave-vaisselle, lever les bras pour attraper quelque chose…
Que s’était-il passé entre mon poignet et mes côtes?
Pourquoi ces chutes?
Car je ne tombe jamais tout à fait par hasard. Mes chutes et entorses se sont toujours produites à des moments où je n’étais pas contente de ma vie. Donc entre 2017 et 2018 :
– J’ai fortement souhaité changer de travail mais ça ne s’est pas fait.
– Vieillir d’une année m’a perturbée (comme Claire Chazal le dit dans Elle).
Et je me suis posé des questions sans réponse immédiate :
– Que faire des années qui sont encore devant moi?
– Peut-on ralentir le vieillissement physique? (quand on se casse quelque chose, on se sent d’un coup dotée de 20 ans de plus).
– Puis-je penser tomber encore amoureuse? Ou même seulement reprendre une relation, quelle qu’elle soit?
Deuils, déménagements, déplacements, tris m’ont éloignée de ma vie affective et découragée de l’envie de faire de nouvelles rencontres, autres qu’amicales. Pourtant je ne me résigne pas à cette solitude que je trouve pesante. Qui n’a pas envie de tendresses, d’attentions?
Bientôt l’été.
Peut-être moins de mélancolie.
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8 Comments
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Bonsoir,
Je suis dans le même état d’esprit que vous avec les mêmes interrogations. Je ne suis pas sure que mon témoignage vous aide. Juste vous signaler que je vous ai lue et que vous n’êtes pas invisible.
Alors, je ne me suis jamais rien cassée (un des avantages d’être laxe). Par contre, j’ai des soucis aux tendons, articulations. Epaule gauche, cheville droite et genou droit sont touchés et certains mouvements sont douloureux . Je pensais que le yoga m’aiderait. c’est vrai que cela a changé mon état d’esprit dans les premiers temps mais là, avec des mouvements qui deviennent de plus en plus limités, il faut vraiment que je me motive.
Comme vous l’avez souligné, mon moral s’améliore également avec le retour du soleil et de la chaleur. Peut être profiter de ce petit regain d’énergie pour se découvrir de nouveaux centres d’intérêt qui fait que la vie reste intéressante.
Je vous souhaite d’arriver à vous rétablir au mieux. et de vous redynamiser.
Merci pour ce mot réconfortant. Quand tout sera recollé, je pense reprendre des cours de yoga, excellent pour le dos et l’équilibre. La vie ce n’est pas comme dans les magazines, on n’a pas toujours la 40ne, 50ne, 60ne triomphantes! Bonne mois de mai!
Nous sommes contentes de vous retrouver !
Vous avez passé une sale période, et tous vos accidents traduisent bien cette situation de stress. Vos voyages qui sont sûrement fatigants, peuvent toutefois vous aider à vous changer les idées (ah cette belle photo de la Tanzanie, nous y étions il y a juste un an…) Nous avons tous et toutes nos bobos en vieillissant, mais certains ont moins de chance que d’autres.
Prenez le temps de penser à vous…
Nous vous souhaitons un rétablissement complet et bonne chance pour le reste
Grosse fatigue, ces dernières années et je n’en suis pas tout à fait sortie…
Autres photos de Tanzanie à venir. Très bon week-end!
L’accumulation de tous ces voyages fatiguent le corps à mon humble avis.
Un voyage c’est déjà fatiguant (sans compter les décalages horaires), alors plusieurs dans l’année impactent inévitablement notre forme physique et notre fatigue nerveuse. Cela a pour conséquence une baisse de nos qualités physiques et de notre attention..
Un peu comme un sportif de haut niveau à qui on demande d’enchainer compétition sur compétition…à un moment les blessures apparaissent et il rentre dans une période appelé surentrainement qui demande parfois des mois de repos, d’une meilleure nutrition et de ré-entrainement doux. Désolé de cette référence scientifique, lolll, je voulais pas jouer les savants.
Tout ça pour dire que tu n’avez rien à vous reprocher Colette.
Nous sommes heureux de vous relire, de voir vos voyages (leurs bons côtés) et comme toujours de très belles photos sur le blog insta.
Prompt rétablissement !
Patrick.
Merci pour ces mots rassurants… Je crois que je paie en effet une année (et même des années très fatigantes).
Bonjour Colette, je suis contente de te retrouver même en pointillé pour l’instant semble-t-il. Personnellement, mon passage à la cinquantaine a été terrible, Six ans plus tard, je ne m’en suis toujours pas remise. Bon courage pour la remise en route normale du pied et quand aux côtes, je suis sais que c’est douloureux. Il faut attendre même si c’est long. Bonne fin d’après-midi.
Passer à la décennie supérieure est encore pire, je peux le dire!
C’est un effort que de sortir de chez moi tous les jours (je travaille encore et pour quelques années).
Merci pour ces amicales pensées.