Les confins du monde (film de G. Nicloux)
Indochine 1945.
Les soldats français sont coincés dans une guerre complexe contre le Việt Minh (Ligue pour l’indépendance du Viêt Nam ) et les Japonais.
Robert Tassel (Gaspard Ulliel), échappé d’un massacre où sont tués son frère et sa belle-soeur, ne songe qu’à se venger. Ou presque puisqu’il tombe amoureux de Marie (Lang-Khê Tran), une jeune Indochinoise qui travaille au Perroquet, un bar/bordel pour Français.
Entre paysages somptueux et hostiles – la pluie, la forêt dense -, et aperçus de la vie dans le camp militaire, l’histoire se déroule sur une année environ. Tassel/Ulliel entretient des relations complexes avec sa hiérarchie comme avec ses camarades, ne sait pas quoi faire de ses sentiments pour la jeune prostituée.
L’issue des combats est incertaine. La lassitude immense.
On est très loin de Voyage au bout de l’enfer (Deer Hunter) de Michael Cimino (1978).
Nicloux réalise un film où semble artificiel, même si quelques scènes sont réussies.
Gérard Depardieu fait quelques apparitions magnifiques (cette voix). Comme un clin d’oeil à une lecture publique qu’il en avait faite, il laisse à Tassel un exemplaire des Confessions de Saint Augustin.
Bilan : décevant.
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2 Comments
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Merci pour cet avis peu engageant… !
Passez de bonnes fêtes de fin d’année
C’est un film difficile, peu aimable que j’ai trouvé néanmoins fascinant.