Se souvenir de Marthe…
Marthe (4 juin 1924-9 avril 2013)
Epouse, (ma) mère (dont j’avais parlé ici), grand-mère (de mon fils), amie, soeur, fille, collègue….
Elle a rejoint Jean, son mari tant aimé, ses parents, son frère et sa soeur et tous ceux qu’elle avait aimés et dont elle évoquait régulièrement la mémoire. J’espère qu’elle sera accueillie à bras ouverts par la « petite Thérèse » qu’elle aimait prier.
Ces témoignages écrits ici et d’autres qui me sont dits me sont une consolation et un réconfort. La trace qu’on laisse dans le coeur des vivants, c’est cela aussi l’immortalité.
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Marthe était une femme accueillante, discrète et ouverte, bienveillante et malicieuse. Comment oublier sa gentillesse et les délicieux moments d’échange avec elle… Marthe était mère et grand mère : affectueuses pensées à ceux qui la pleurent de si près …
Mes condoléances à ses proches… Bisous, Colette !
Marthe et Paule s’en sont allées. L’une par ici, l’autre par là-bas. Elles ne se connaissaient pas mais qu’importe. Mère elles furent l’une et l’autre, et pour leur fille les pleurent aujourd’hui, elles sont unies dans la même tendresse. Marthe et Paule ne sont plus là pour fouler le sol, l’une d’ici l’autre de là, mais partout elles seront désormais, car nos cœurs les portent et nos pensées les accompagnent, ici et là, partout où nous serons.
Marthe était une femme intéressée par le monde et ouverte sur celui-ci… Ne jugeant pas les autres, ni leurs modes de vie, ni leurs idées (même les plus hérétiques), elle les acceptait tout en restant elle-même, n’essayant jamais non plus de les convertir à sa vision du monde… C’est une des leçons qu’elle m’a laissé lors de nos discussions autour de mes trajectoires planétaires : savoir accepter les gens et les choses avec un brin de fatalisme…
Mère d’une fille qu’elle aimait, Marthe était la grand-mère d’un jeune garçon qu’elle adorait et qui fût pour elle un motif de joie et d’espoir jusqu’au dernier jour…
Profondément croyante, elle est déjà au Royaume de Dieu avec son époux dont le souvenir lui faisait briller les yeux… Elle le rejoindra également sur Terre en un lieu où souffle l’esprit, cette pensée la remplissait de joie…
Je la pleure avec ceux qui viennent de la perdre et que j’aime tant…
Mes souvenirs sont anciens, mais je garde de ta maman une image de convivialité et d’accueil, d’écoute et de curiosité envers son environnement et la nouveauté, une certaine intelligence de la vie. Et vous avez, bien sûr, des points communs. Une partie d’elle se prolonge en toi, garde-la précieusement.
Je m’associe à votre peine de tout coeur.
Chère Odile,
En cette triste circonstance, je m’associe à ta peine et te renouvelle, ainsi qu’à tes proches, l’assurance de ma profonde et amicale sympathie. Mes pensées t’accompagneront lundi matin lors de l’office. « Que la terre lui soit légère » comme on dit dans certains pays africains.
Régis
Le lien de ma famille paternelle avec l’Afrique se faisait par les fameux « Pères blancs », en Côte d’Ivoire notamment. J’ai retrouvé des photos de mes parents encadrés des religieuses de la famille et beaucoup d’histoires et de légendes couraient sur ces pères, originaires de familles paysannes proches de Belfort et qui enseignaient plutôt à coups de trique. Une autre époque… Je me rappelle aussi que nous avions reçu à diner dans le petit appartement de Versailles l’évêque noir responsable du diocèse. J’étais très petite mais ça avait été tout un évènement! Finalement le lien avec l’Afrique est avéré!
J’ai le souvenir fugace d’une présence discrète, à la fois proche et en retrait. Mes pensées sont avec vous.
Alain
Marthe n’était pas seulement la mère d’une amie, ce fut aussi une belle rencontre. Une belle rencontre qui s’ajoutait à celle que j’avais faite dans les locaux du lycée Henri IV…
Je crois sincèrement qu’elle a rejoint ceux qui sont partis avant elle et qu’elle veillera sur ceux qui ont encore un bout de chemin à faire sur terre. Nos disparus sont probablement nos anges gardiens .
Ma mère pensait comme toi et parlait souvent à son père et son mari et même les « secouait » pour qu’ils apportent leur aide car ils avaient tout le temps pour ça…. C’est une idée qui m’a toujours amusée : ordonner aux morts de s’occuper des vivants!
Chère O…e, Cher S……n,
je ne pourrais pas être avec vous ce matin, mais vous êtes dans mes pensées les plus chaleureuses.
Perdre sa maman est un moment très difficile.
Courage.
Nous vous embrassons bien fort,
très amicalement, Véronique, Marceline et Nicolas
Je ne connaissais pas Marthe, je connaissais ta mère et la grand-mère de ton fils. Tu lui as donné vie ainsi pendant nos 20 ans d’amitié, sans que je la rencontre, ou peut-être une fois, croisée rapidement chez toi. Cette vie-là ne s’éteindra pas. Malgré les larmes d’aujourd’hui, que je partage avec vous. Je t’embrasse.
Perdre un être cher est une immense souffrance. On n’a jamais assez d’attention pour celles et ceux que l’on aime. A présent, ce sont de simples flashs, quelques photos, une voix… qui viendront te rappeler que tu les as aimés, chéris. Tu es, avec ton fils, S……n, leur continuité… On t’aime. Je t’embrasse très fort.
Je suis confuse d’arriver si tard pour te présenter toutes mes condoléances. Perdre sa maman, c’est un peu un pan de soi qui s’effondre, un chemin différent qui continue malgré tout…
Cette photo me rappelle tant celles que j’ai de mes parents à peu près à la même époque… Bises et courage
Merci de ton petit mot. C’est bien de se rappeler que ses parents ont été jeunes et beaux!
[…] là. En ce jour de Fête des Mères, une pensée pour celles qui sont parties naguère ou jadis. La mienne, celle de mon amie Eiram, Micheline, amie de Marthe et partie 3 jours avant, Monique, Madeleine, […]
[…] l’angoisse, le refus de vieillir? Est-ce l’approche de l’anniversaire d’un deuil dont je ne me remets pas très rapidement? Est-ce d’avoir vu ce matin « August: […]
[…] Cela fait un an. Un an que je suis orpheline. […]
[…] an que je suis orpheline. Ces douze mois n’ont pas été faciles à vivre. En réalité, il n’est pas plus […]
[…] écouté le troisième). Le premier, « Larmes », en écho aux miennes qui arrivent et s’en […]
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