Vous prendrez bien un peu de poésie?
Parfois, quand on est fatiguée de tout, la poésie est le recours.
Quand on lit des romans anglais ou américains, les auteurs, et pas les plus asbscons, mettent souvent dans la bouche de leurs personnages quelques citations empruntées à des poèmes, généralement du XIXème siècle.
Qui citerait Hugo, Musset ou Lamartine parmi les romanciers français?
Je suis tombée sur cette anthologie de la poésie française du XIXème, autour du thème du fantastique, et j’ai acheté une édition bilingue des poèmes de Yeats (1865-1939).
Kid Loki est, comme moi, fan de John Keats (1795-1821) que l’on peut rapprocher d’André Chénier (1762-1794), mais pas d’Apollinaire dont je ne me lasse pas.
Keats qui apparait dans le cycle des Cantos d’Hyperion de Dan Simmons, space opera que je recommande vivement pour son extrême inventivité narrative et la richesse de ses allusions littéraires, du Decameron de Boccace aux Contes de Canterbury de Chaucer.
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2 Comments
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Les poètes français du XIXeme siècle que vous citez ont en effet été plus ou moins « ringardisés ». Rimbaud ou Mallarmé sont plus à la mode mais qui comprend vraiment le Mallarmé de « A la nue éclatante … » par exemple ? Nous avons du mal à imaginer comment on peut apprécier la poésie en traduction. La compréhension du texte original nous semble indispensable pour apprécier la musique des mots.
Oui bien sûr, traduire c’est trahir (comme disait je ne sais plus qui). On peut toujours lire en bilingue.